Ce que cette étude nous apprend
- Étude randomisée contrôlée prospective réalisée entre novembre et décembre 2014 au centre ambulatoire d’oncologie du Integris Southwest Medical Center en Oklahoma City aux États-Unis.
- Les patients inclus à l’étude sont ceux s’étant présentés au centre ambulatoire durant la période d’étude et qui sont âgées de 18 ans et plus.
- Le résident résident en pharmacie présent pendant l’étude reste dans la salle de transfusion et, de plus, donne de l’information sur la chimiothérapie de façon hebdomadaire pour les patients nouvellement diagnostiqués du cancer. Chaque intervention faite par le pharmacien pendant ce mois a été documentée dans une catégorie et un coût à été associé à l’intervention en question. Les couts ont ensuite été extrapolés sur un an en soustrayant le salaire du pharmacien afin d’avoir le bénéfice net.
- Les économies faites lors de la période d’étude sont de 22 416 $US pour le résident et 18 062 $US pour le pharmacien central.
- Les coûts totaux évités extrapolés à un an sont de 330 676 $US pour le résident en pharmacie et 234 806 $US pour le pharmacien central. La somme des deux donne 565 482 $US par année, ce qui équivaut à 282 741 $US par pharmacien.
Ce que nous savions déjà
- Plusieurs études démontrent les économies réalisées à l’implantation d’un pharmacien en oncologie dont PMID21414113 et PMID21248174.
- On peut consulter le site Impact Pharmacie et la fiche synthèse sur le cancer.
Ce qu’on se pose comme question
- Ces résultats sont-ils généralisables à l’ensemble des unités d’un hôpital?
- Les coûts évités peuvent-ils être plus grands avec un pharmacien expérimenté au lieu du résident en pharmacie?
Ce que vous pouvez notamment faire
- Instaurer un pharmacien dans votre unité d’oncologie afin de confirmer ou d’infirmer ces résultats
Auteur: Soraya Mamoun
Création: 10 novembre 2016
Publication: 11 octobre 2017